Comment devenir mannequin Béninois de renommée mondiale : Suivez le parcours de l'étoile Sylvanus AZAGBA
Écouter aux portes, et si c’était la clé de la réussite ? Impensable, n’est-ce pas ? Si cela est considéré comme une vilaine attitude, pour lui, ce fut le début d’une aventure qui démarre à Calavi et se prolonge dans les rues de Tokyo. Lui, c’est Sylvanus Azagba, jeune mannequin professionnel béninois dont tu croiseras le visage sur une affiche de ZARA si tu es à Paris, Londres ou Milan et même dans les pages de GQ sur tes chemins à Barcelone.
Passionné de mode, tout a commencé pour Sylvanus un soir où il cède à l’envie d’écouter aux portes et découvre le métier qu’il ne tardera pas à embrasser. « J’ai emprunté ce chemin de la mode vers 2019 où je participais à un concours de mode au cours duquel j'ai connu le monde du mannequinat grâce aux coachs qui s'occupaient de notre répétition. Ils en parlaient entre eux un jour de répétition, et j'ai écouté aux portes », confie-t-il. S’ensuivront des nuits de recherches sur internet et des heures d’échanges auprès des amis pour découvrir davantage ce métier : le Mannequinat. « Je commençais à m'intéresser aux affiches de Vlisco dans la ville, les défiés sur YouTube, tout ce qui touche au mannequinnat. C'est vrai que c'était un peu léger au début, j'ai intégré une agence de formation dans le temps grâce à un ami qui l'était aussi. C'était quand même fade », poursuit-il.
Fade, mais cela ne fera que décupler l’intérêt de Sylvanus pour ce métier auquel il commence à s’attacher. Le temps passe et le déclic s’annonce, le déclic qui poussera les choses plus loin, selon Mrr Sylva. Alors qu’il poursuivait les formations en agence et approfondit ses recherches à travers les réseaux sociaux, un soir à la télé, il voit cet homme. Ce mannequin béninois que l’on ne présente plus : Akrame Adechokan. « Le vrai déclic a été quand j'ai vu Akrame Adechokan à la télé en période de Covid. C'est un de ces grands mannequins béninois qui a fait d'ailleurs de belles choses également dans le pays comme à l'international. On parlait de mode, de mannequinat et on montrait son parcours à la télé. C'est de là que j'ai commencé à faire mes recherches sur lui et les autres, pour voir leur parcours et tout le reste », raconte Sylvanus Azagba.
De fil en aiguille, la mode qui était comme un passe-temps pour Sylvanus va devenir un réel métier, son métier. Du jeune passionné au jeune mannequin professionnel, il a fallu un parcours. Avant tout, trouver une agence pour mieux se vendre. « Je remplissais les conditions certes, mais signer dans une agence du genre n'a pas été chose aisée. C'est pour cela que je parlais de patience. C'est vrai, beaucoup de temps ne se sont pas écoulés depuis la recherche jusqu'au voyage. Juste deux ans je crois. De nombreux mannequins sont toujours dans la quête depuis des années. On dit que lorsqu'on veut réellement, on l'obtient. Je suis un grand fan du secret pour avoir ce que l'on veut. Cela me hantait presque. Donc tout ceci est arrivé par travail, patience et positivité en grande partie », explique le jeune mannequin.
Décrocher un contrat avec une agence est un grand pas mais il en faut plus pour réussir « car c'est un domaine très concurrentiel même si cela n'en donne pas l'air ». Les difficultés ne se font pas prier puisque « c'est aussi un domaine qui vous contraint à vous adapter aux situations parce que vous rencontrez beaucoup de clients ou de directeurs de casting qui vous veulent sous une apparence donnée. Vous êtes aussi obligé de développer d'autres capacités en parallèle à la mode », ajoute Mrr Syva.
Face aux réalités de ce métier, le soutien de ses proches est indéniablement important mais également très réconfortant. Sylvanus se réjouit d’avoir été très soutenu par sa famille qui a bien vécu sa reconversion professionnelle dans un pays comme le Bénin. Un pays où les métiers de mode, en l’occurrence celui du mannequinat n’est pas encore considéré comme un métier d’avenir. Recevoir un ‘oui’ des parents, plus qu’une bataille, parfois l’approbation ne vient jamais. « Avec mes parents, il y avait des conditions et je les respectais. Et bien sûr, quand ce bouleversement positif survient, ils m'ont soutenu. Ils étaient contents. Certes, j'ai embrassé un autre domaine, mais ils savent que j'exécute d'autres tâches professionnelles à côté. Le mannequinat m'a obligé à quitter un boulot, mais là j'évolue en télétravail sur d'autres fronts en tant que média buyer et ils sont heureux pour moi », se réjouit Mrr Syva.
Après cinq ans d’expérience dans le métier dont les défilés pour de grands événements de mode tels que Paris Fashion Week, celle de Milan et les collections de Yves Saint Laurent, Valentino ou encore Prada, Sylvanus est plus que jamais certain d’avoir trouvé son chemin. « Je ne peux juste pas m'arrêter car je commence à inspirer des gens. Le fait qu'ils me le disent d'ailleurs chaque fois fait que je suis obligé d'avancer. Je ne peux que me lever et m'améliorer chaque fois. Ma grande réussite reste cet impact sur les plus jeunes que moi dans le secteur au Bénin. Je veux avoir ma propre histoire mais avoir une portée internationale comme l'ex mannequin, notre légende et acteur Djimon Houssou ».
Woah, tres inspirant. Et du courage à toi M. Sylva.
Bel article,inspirant aussi 🌹bonne chance cousin
Bel article, beau parcours inspirant.
Bravo Sylvanus et bonne continuation.
Bel article. Merci à l'équipe. Continue de briller Sylva ❤
Très bel article 🥰 Le Bénin est fier de t'avoir Sylvanus